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jeudi

Safran et Thales

Safran et Thales

Les 2 groupes français de défense vont échanger certaines activités stratégiques.

L'impact de ces mouvements sera négatif pour la compétitivité.


Le rapprochement Safran et de Thales, en cours de négociation, ne fait pas que des heureux. Gérard Mardiné, coordinateur CFE-CGC chez Safran, considère que ces échanges d'actifs suivent

"un schéma industriel absurde et forcément destructeur". Les discussions entre les deux groupes sont déjà très avancées, après des années d'hésitations.

Le périmètre des échanges est défini. Charles Edelstenne, PDG de Dassault Aviation (premier actionnaire privé de Thales), l'a confirmé : "Thales récupère l'optronique et Safran récupère la navigation inertielle".


La division optronique de Safran est en pleine croissance, 20% l'année dernière selon Gérard Mardiné. Le syndicaliste considère que cette bonne santé est dûe au savoir faire du groupe dans le domaine de la navigation, qui apporterait des éléments qualitatifs supérieurs à ceux de la concurrence. Créer un pôle optronique déconnecté des compétences de navigation serait donc néfaste pour la qualité des produits.

La filière de navigation inertielle a également beaucoup à perdre à être séparés de l'optronique. Ces technologies, très spécifiques, ne sont utilisées à grande échelle que grace à leur intégration dans des équipements optroniques. Pour utiliser le même exemple, 22 588 systèmes Félin ont été commandés par l'armée de Terre. Cela représente une charge de travail vitale pour les équipes spécialisées sur la navigation inertielle.

Les autres utilisations, pour l'aéronautique ou les sous-marins, représentent des volumes beaucoup plus faibles. Mais la navigation inertielle est une activité stratégique, qui sera maintenue par les pouvoirs publics indépendament du marché. Gérard Mardiné est certain que "le maintien des compétences coûtera plus cher


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